Quelques chiffres en Suisse

Une détection précoce augmente les chances de survie*
si diagnostiqué au stade précancéreux (polypes)
si diagnostiqué au stade précoce du cancer
si diagnostiqué au stade avancé du cancer
* chance d’être en vie 5 ans après le diagnostic
Faites-vous dépister et faites dépister ceux que vous aimez.
Le cancer du côlon tue chaque jour 5 personnes en Suisse.
Une détection précoce pratiquée régulièrement dès l’âge de 50 ans permet de prévenir ce cancer et de le guérir dans presque tous les cas.
Aujourd’hui, seulement 30% des femmes et des hommes de plus de 50 ans se font dépister. Ce taux est beaucoup plus bas que dans nos pays voisins.
Le dépistage permet de :
-Réduire le risque de développer un cancer du côlon
-Réduire la mortalité liée au cancer du côlon
-Alléger le traitement lorsque le diagnostic est précoce
En encourageant sans répit chacune et chacun à se faire dépister et à faire dépister tous ceux qui nous sont chers, nous pensons qu’il est possible d’éviter les morts dûs au cancer du côlon.
En adoptant et en faisant adopter un réflexe de déspistage, nous pourrions faire de la Suisse le premier pays à éradiquer les morts par cancer du côlon.
Bougeons plus ! Mangeons sainement ! et faisons-nous dépister !
Tous ensemble,
éradiquons le cancer du côlon.

Je propose à quelqu’un que j’aime de se faire dépister.
Articles sur le cancer du côlon
Le cancer du côlon
Le cancer du côlon représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez les hommes et les femmes en Europe1. Le nombre de cas devrait encore augmenter ces vingt prochaines années en raison du vieillissement de la population. Mais s’il est diagnostiqué suffisamment tôt, le cancer du côlon a un taux élevé de guérison et peut être prévenu par l’ablation
Le dépistage du cancer colorectal devrait aller de soi à partir de 50ans
PRÉVENTION Le dépistage du cancer colorectal est volontaire - mais les médecins le recommandent fortement. Prof. Dr. med. Christoph Beglinger Specialist for Gastroenterology u. Internal Medicine Cancer Colorectal - Dépistage : il y a maintenant trois options pour la prévention. La Suisse est à la traîne dans le dépistage du cancer colorectal selon une comparaison internationale. Seuls 30% de la population de
Ce qu’il faut savoir sur le cancer du côlon
On appelle cancer du côlon tout cancer du gros intestin, qui comprend le côlon et le rectum. On parlera aussi de cancer colorectal (CCR) ou de cancer du gros intestin. Le cancer du côlon est un cancer qui se développe à partir des cellules situées sur la paroi interne du côlon. Il provient généralement d’un polype adénomateux, une tumeur bénigne. Avec le temps, le polype va se développer. Il arrive que certains polypes deviennent cancéreux.
Image Credit: Alila Medical Media
Le cancer colorectal est un cancer très fréquent qui touche essentiellement les personnes de plus de 50ans. Avec plus de 4200 nouveaux cas (1) par an en Suisse, il représente le 3ème cancer le plus fréquent (1) et le 2ème cancer le plus meurtrier (1). Cinq personnes par jour décèdent suite à un cancer du côlon. Une personne sur 20 en Suisse va développer un cancer du côlon après l’âge de 50ans.
(1) : Ligue contre le cancer
Le cancer du côlon évolue lentement et ne présente souvent pas de signes ou symptômes avant d’être à un stade plus avancé. Cependant, les troubles suivant doivent vous alarmer :
- Saignement du rectum ou toute trace de sang dans les selles
- Des troubles du transit intestinal soudains, p. ex. diarrhée et/ou constipation, ou une alternance de diarrhée et de constipation
- Un faux besoin d’aller à la selle
- Des douleurs abdominales inconnues et persistantes
- Perte de poids, épuisement inexpliqué et anémie
Les facteurs ci-après augmentent les risques de cancer du côlon :
- L’âge : le risque augmente fortement avec l’âge : 37% des patients sont âgés de 50 à 69ans au moment du diagnostic, 55% ont 70ans et plus
- Certaines maladies héréditaires de l’intestin : cancer colorectal héréditaire sans polypose et polypose adénomateuse familiale (PAF)
- Des maladies de l’intestin (polypes intestinaux, cancer du Côlon) chez les parents proches : père, mère, frère(s), sœur(s)
- Des antécédents de polypes intestinaux
- Des infections inflammatoires chroniques de l’intestin : colite ulcéreuse ou maladie de Crohn
- Des facteurs alimentaires sont en cause (alimentation riche en viandes par exemple), l’alcool et le tabac
Une bonne hygiène de vie – diète équilibrée, exercices physiques, consommation d’alcool limitée, pas de tabac – et un dépistage régulier contribuent à réduire les risques de développer un cancer du côlon.
Il est important de détecter le cancer avant l’apparition des symptômes. C’est pourquoi un test de dépistage est effectué au sein d’une population apparemment saine afin de rechercher et mettre en évidence un cancer. Seulement 30% de la population Suisse des 50+ se fait dépister alors que dans le cas du cancer du côlon la détection précoce augmente les chances de survie.
Les chances de survie sont de :
–100% pour une personne diagnostiquée au stade précancéreux (polypes)
–90% pour une personne diagnostiquée au stade précoce du cancer
–10% seulement pour une personne diagnostiquée au stade avancé du cancer
En adoptant et en faisant adopter un réflexe de dépistage, il est possible de réduire le taux de mortalité du cancer du côlon.
1. La coloscopie
La coloscopie est la méthode de référence pour déceler un cancer ou des lésions précancéreuses de l’intestin. Les lésions précancéreuses découvertes (polypes) peuvent en principe être éliminées directement au cours de l’examen. L’ablation de polypes bénins permet d’éviter la transformation de ceux-ci en cancer de l’intestin. La coloscopie nécessite une préparation en amont avec régime alimentaire à suivre durant 48 heures et l’absorption d’une solution spéciale pour « nettoyer » l’intestin la veille. L’intervention se fait dans le cabinet d’un gastroentérologue ou en clinique/hôpital, généralement sous sédation.
2. Le test de sang occulte
Le test de sang occulte dans les selles permet également de dépister le cancer du côlon. La collecte d’un échantillon de selles est effectuée à la maison qui sera envoyé au laboratoire pour l’analyse. Contrairement à la coloscopie, ce test n’est pas performant pour déceler des lésions précancéreuses. Si le test est positif, une coloscopie est réalisée après discussion avec le médecin.
3. Le test sanguin
La biopsie liquide ou test sanguin Colox, permet de déceler un cancer ou des lésions précancéreuses de l’intestin en mesurant le profil de certains biomarqueurs présents dans le sang. La prise de sang s’effectue en cabinet médical ou directement au laboratoire et l’échantillon sanguin est ensuite analysé par le laboratoire.
Pour plus de renseignements, vous pouvez télécharger ce tableau récapitulatif.
Le traitement du cancer du côlon est adapté à chaque cas particulier. Il dépend de plusieurs facteurs : la localisation et la taille de la tumeur, le type de tumeur et le stade de la maladie.
Les principales méthodes de traitement du cancer du côlon sont :
- La chirurgie (opération)
- Les traitements médicamenteux : chimiothérapie et immunothérapie
- La radiothérapie